Parmi les 3 disciplines du triathlon, la natation est certainement la plus complète. En effet, on y sollicite à la fois les membres supérieurs et les membres inférieurs, en plus des muscles du tronc évidemment. L’absence d’impact constitue également un des bienfaits de la natation. Les blessures survenant à la natation seront beaucoup plus souvent reliées à la surutilisation qu’à un traumatisme.
Les articulations les plus souvent atteintes seront l’épaule, le cou et la colonne thoracique.
Plusieurs astuces pourront vous aider à diminuer les risques de vous blesser :
- Respirez à chaque 3 coups de bras, afin de travailler de façon symétrique;
- Tournez avec le cou et le tronc lors de la respiration;
- Au contact de l’eau, la main devrait être perpendiculaire à l’eau, de sorte que la paume de la main soit face à l’eau et non pas le pouce en premier (rotation interne : plus de risque d’accrochage à l’épaule);
- Variez les nages (crawl, dos crawlé, papillon, brasse) et ce, même si vous pratiquez le triathlon et n’aurez besoin que du crawl en compétition;
- Comme pour tous les sports, il est crucial de débuter l’entraînement avec un échauffement et de terminer avec un retour au calme.
Ces astuces devraient vous aider à éviter les blessures à la natation, mais ils ne sont malheureusement pas efficaces à 100 %. En effet, étant donné que l’épaule est l’articulation la plus mobile de notre corps, il n’est pas rare de trouver des anomalies au niveau du contrôle moteur du complexe épaule-omoplate-thorax. Ces dysfonctions ne seront pas nécessairement symptomatiques chez la population générale, mais pourraient l’être pour un nageur qui doit solliciter son épaule de façon beaucoup plus prononcée. Il sera donc très important, dans ce cas-ci, de consulter un physiothérapeute ou autre professionnel de la santé, afin de cibler les déficits et de les corriger.
